...
."..vous ne m'oublierez pas j’espère..."me disait elle souvent.
et c'était le même rituel, chaque fois que je venais la voir un verre de "four roses".m'attendait,parfois une olive, une autre fois un Tuc accompagnait la boisson,mais toujours les glaçons dans le vieux bol ébréché sur un plateau de cuivre qui avait du connaitre laurence d'Arabie....Elle aimait bien ma compagnie m'avait elle dit à plusieurs reprises, et moi, j'aimais bien son whisky,et, pas naïf,ma compagnie lui offrait un bon prétexte a trinquer...Un jour je vis arriver un homme, âgé qui venait rendre visite à son amie, elle me le présenta, simplement elle me dit je vous présente Gyula Halász.On a discuté toute une aprés midi jusqu'a tard il était curieusement tres intéréssant et avait des idées et une conception tres précise de la photographie.Je me suis régalé de l'écouter parler et nous nous sommes revus assez souvent chez Sylvie jusqu'en 1982.
J’appris plus tard qu'il s’agissait de Brassaï
"...tu es la lumiére de mon ombre...." s'amusait t'elle a répéter en parlant de ce que lui disait celui avec lequel elle a vécu , longtemps, tres longtemps,dans son ombre.Elle,elle disait "Le Grand" en parlant de lui..
Et elle me parlait, des heures et des heures,pendant des années,ou je suis allé la voir ,elle aimait parler,mais ça,je pense que c'est à mettre au compte de son ancien métier,en qualité d'attachée de presse chez Phillips,et elle me racontait la vie de tous ceux qu'elle a connu durant sa longue carriére sur tous ceux dont tout le monde connait le nom dans le milieu du chaud-bizz....elle était intarissable,jamais de méchanceté,jamais de moqueries,quand elle aimait pas, elle faisait une moue du bec...et je comprenais aussitôt .C'était une piètre cuisinière et elle ne s'en cachait pas cela l'amusait même,mais elle savait faire les endives au jambon comme personne...heureusement que j'aimais........le jambon.
Elle aimait assez que je la prenne en photo et je ne m'en suis pas privé pendant toutes ces années, elle se régalait de voir les planches de lectures,les contacts,et parfois quelques agrandissements,et souvent me disait,mais coment avez vous fait pour "chopper" cette lumiére dans l'ombre...? ,mais elle faisait sa petite fille gênée a chaque fois que je sortais l'appareil...
Sylvie Rivet
R.C.M.(Cabbé) Fev.1979
SYLVIE RIVET
Elle fut la compagne de Jacques Brel durant neuf ans, entre 1961 et 1970. Pendant ces années qui furent, pour Brel, les années de gloire, le chanteur mena une double vie. Avec Miche et les filles à Bruxelles, avec Sylvie à Paris. En 1961, attachée de presse chez Philips (la maison de disques de Brel), elle quitte Gainsbourg pour Jacques. Concernant cette liaison, le biographe Olivier Todd n’hésite pas à parler de « deuxième mariage ».
Brune aux yeux verts, belle, toujours discrète, mais possessive, il lui téléphone chaque soir lorsqu’il est en tournée et la convainc d’arrêter son travail pour être plus disponible. Brel s’installe chez elle à Paris et, pour la première fois, se pose la question du divorce. Au cours d’une discussion, Miche, l’épouse légitime, dira : « On s’aime trop, ça ne rime à rien. Tu es avec Sylvie, ça durera ce que ça durera. Nous, c’est pour la vie. » Après une dizaine d’années de vie commune, riche et orageuse, Brel part un matin de 1971, Sylvie est morte en 2002.
( source WikiBabe )
."..vous ne m'oublierez pas j’espère..."me disait elle souvent.
et c'était le même rituel, chaque fois que je venais la voir un verre de "four roses".m'attendait,parfois une olive, une autre fois un Tuc accompagnait la boisson,mais toujours les glaçons dans le vieux bol ébréché sur un plateau de cuivre qui avait du connaitre laurence d'Arabie....Elle aimait bien ma compagnie m'avait elle dit à plusieurs reprises, et moi, j'aimais bien son whisky,et, pas naïf,ma compagnie lui offrait un bon prétexte a trinquer...Un jour je vis arriver un homme, âgé qui venait rendre visite à son amie, elle me le présenta, simplement elle me dit je vous présente Gyula Halász.On a discuté toute une aprés midi jusqu'a tard il était curieusement tres intéréssant et avait des idées et une conception tres précise de la photographie.Je me suis régalé de l'écouter parler et nous nous sommes revus assez souvent chez Sylvie jusqu'en 1982.
J’appris plus tard qu'il s’agissait de Brassaï
"...tu es la lumiére de mon ombre...." s'amusait t'elle a répéter en parlant de ce que lui disait celui avec lequel elle a vécu , longtemps, tres longtemps,dans son ombre.Elle,elle disait "Le Grand" en parlant de lui..
Et elle me parlait, des heures et des heures,pendant des années,ou je suis allé la voir ,elle aimait parler,mais ça,je pense que c'est à mettre au compte de son ancien métier,en qualité d'attachée de presse chez Phillips,et elle me racontait la vie de tous ceux qu'elle a connu durant sa longue carriére sur tous ceux dont tout le monde connait le nom dans le milieu du chaud-bizz....elle était intarissable,jamais de méchanceté,jamais de moqueries,quand elle aimait pas, elle faisait une moue du bec...et je comprenais aussitôt .C'était une piètre cuisinière et elle ne s'en cachait pas cela l'amusait même,mais elle savait faire les endives au jambon comme personne...heureusement que j'aimais........le jambon.
Elle aimait assez que je la prenne en photo et je ne m'en suis pas privé pendant toutes ces années, elle se régalait de voir les planches de lectures,les contacts,et parfois quelques agrandissements,et souvent me disait,mais coment avez vous fait pour "chopper" cette lumiére dans l'ombre...? ,mais elle faisait sa petite fille gênée a chaque fois que je sortais l'appareil...
©yves damentko 1979
R.C.M.(Cabbé) Fev.1979
Elle fut la compagne de Jacques Brel durant neuf ans, entre 1961 et 1970. Pendant ces années qui furent, pour Brel, les années de gloire, le chanteur mena une double vie. Avec Miche et les filles à Bruxelles, avec Sylvie à Paris. En 1961, attachée de presse chez Philips (la maison de disques de Brel), elle quitte Gainsbourg pour Jacques. Concernant cette liaison, le biographe Olivier Todd n’hésite pas à parler de « deuxième mariage ».
Brune aux yeux verts, belle, toujours discrète, mais possessive, il lui téléphone chaque soir lorsqu’il est en tournée et la convainc d’arrêter son travail pour être plus disponible. Brel s’installe chez elle à Paris et, pour la première fois, se pose la question du divorce. Au cours d’une discussion, Miche, l’épouse légitime, dira : « On s’aime trop, ça ne rime à rien. Tu es avec Sylvie, ça durera ce que ça durera. Nous, c’est pour la vie. » Après une dizaine d’années de vie commune, riche et orageuse, Brel part un matin de 1971, Sylvie est morte en 2002.
( source WikiBabe )
tu titilles notre curiosité...................... !
RépondreSupprimersarabande mode curiosité-affutée
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerSuperbe encore une fois cher Yves
RépondreSupprimerpatrick dit "ReflexNumerick"
oui j'avais cru comprendre cela .mais je ne pouvais m'empecher de l'ecrire
RépondreSupprimersarabande
Suite a des requêtes innombrable j'ai du supprimer des images de la page
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